Le 3 mai 2025 s’est déroulé un colloque intense dans le programme mais cela s’expliquait par l’engouement des membres de l’association les Oranges, venus de toutes les régions de France à faire en sorte que cette mobilisation, à l’occasion du triste anniversaire des 80 ans des massacres de Sétif soit un temps de mobilisation enrichissant par la qualité des intervenants et émouvant par les témoignages. Le tout agrémenté d’une note artistique parce qu’un peu de douceur est nécessaire pour penser et panser les plaies des cruels blessures de notre histoire commune franco-algérienne. A l’ouverture, c’est Nassera Zaïdi coordinatrice du Collectif National pour la reconnaissance des crimes coloniaux, Raphaël Adam Maire de Nanterre et M’hamed Kaki qui se sont tour a tour vont s’exprimer pour ouvrir ce colloque. Nassera à contextualisé ce colloque à l’aune d’une terrible actualité qui démontre, s’il le fallait, de la nécessité de cette rencontre. Ensuite Raphaël Adam, Maire de Nanterre et M’hamed Kaki ont soulignés le caractère emblématique de la ville de Nanterre autant comme ville de résistance dans l’histoire algérienne que pour la reconnaissance de cette histoire, de ses drames et massacres. Ainsi M’hamed nous citera des anecdotes incroyables de mouvements de résistance nés dans les cafés de Nanterre et pour ce qui est de la reconnaissance instionnelle, monsieur le maire, quant à lui, nous expliquera comment et pourquoi la ville de Nanterre est la pointe de la reconnaissance de l’histoire coloniale par les noms de rues et les plaques commémoratives ce depuis l’époque de son prédécesseur Patrick Jarry. En vidéo :

Table 1. Ce premier plateau avait pour but les témoignages.

Pour débuter nous avons peu entendre les prises de paroles émouvantes des membres de l’Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre (4ACG). Ces anciens appelés militent tous contre la guerre et reversent leurs spensions pour des oeuvre en Algérie mais également à Gaza puisque leur objectif est de soutenir la paix. C’est ainsi que Gérard Lechantre, Stanislas Hutin et René Moreau ont témoignés de leur passage en algérie de l’horreur de cette guerre coloniale injuste. Et, bien évidemment ils soutiennent la démarche de la reconnaissance des crimes coloniaux et en particuliers les massacres Sétif, Guelma et Kherrata. Malika Fecih, membre en qualité d’amie de la 4ACG a également lu un texte.

Ensuite c’est Sabrina ABDA auteure du livre « Ils ont assassiné mon grand père en 1945, à Guelma » qui en compagnie de son couin Salim ABDA qui ont pris la parole. Ainsi livrer leur récit poignant sur leur enquête autour des assassinats qui ont ensanglanté leur famille lors des massacres de mai 1945.

Lors de ce colloque une partie de la pièce « L’autre 8 mai je me souviens » de M’Hamed Kaki a été joué, nous vous laissons savourer cet extrait :